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Paul Valery : « le cimetière marin » : commentaires, publié le 26 08 2013

Paul Valery : « le cimetière marin » : commentaires

 

Ce poème a une structure soignée, 24 strophes : 24, comme le total des lettres grecques, comme les heures du jour....

Le temps, la mort, la lumière, la chaleur, le vent, la mer, les vagues, le mouvement,  la vie, la passion, l'éternité, le passé, l'âme, le corps, la pensée, Valery visite tout dans ses 24 strophes.

 

L idée générale, c est qu'il ne faut pas se fier aux apparences qui sont trompeuses, et que la vérité est cachée et donc difficile a atteindre.

l'exemple de la mer : cette idée est illustrée par la mer qui symbolise le savoir, opposition entre l'apparence de la mer et la découverte de son véritable visage.

On voit, on croit que la mer est calme, tranquille, apaisante, une atmosphère de paix est crée (les colombes)

La mer est la représentation de l'infini, du temps, de l'espace infini et du temps infini, on retrouve le caractère du divin (pureté, calme des Dieux…) la recherche de la vérité, nous relie en effet au divin vers qui l'on se tourne pour tenter de l'atteindre.

La mer est comparée a un trésor, une maison, une mère, tout ce qui réconforte et apaise.

Tout ceci est a double sens : le sens premier, les apparences des choses, et le sens cache, la vérité des choses est a l'image de ce qu'est la mer : opposition entre la surface et le fond, apparences et réalité.

La mer suscite à la fois fascination et dégoût, cette idée est donnée au travers de nombreuses dualités, oppositions.

 

Le poète est, celui qui découvre le sens cache des choses, il se compare a un Pasteur, incompris (mouton mystérieux), qui doit guider son troupeau. Le chemin de la vérité est difficile, semé d’embûches et c est en se plongeant dans un état de méditation (en contemplant la mer par exemple) qu'il l'atteint. Ceci, lui cause des tourments et le conduit a penser que peut être, la condition des morts, enfin en paix, est plus enviable car lui, vivant, ne cesse d être tourmente.

Finalement, repoussant les paradoxes de la pensée pure, le sujet choisit la vie, le mouvement du corps, la création poétique, l'action : « Le vent se lève, il faut tenter de vivre ».

C'est donc une réflexion sur le temps, la contradiction entre conscience et objet, conscience et corps. Le choix final dépasse cette contradiction mais ne la résout pas.

 

 

Article mis sur mon blog le 26 08 2013



26/08/2013
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